Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Thérapeute - Canal - Auteure. Thérapeute pour animaux & leurs humains. Communication connectée - Magnétisme - Naturopathie. Stages à partir de 6 ans. RDV sur mon site internet www.laura-sante-naturelle.com


LA MYCOTHéRAPIE.

Publié par Laura Andress - Naturopathe sur 1 Mai 2018, 11:39am

Catégories : #Médecines Naturelles

LA MYCOTHéRAPIE.

 

Dans la naturopathie que j’exerce j'utilise les champignons fréquemment. Je les utilise pour renforcer vos défenses immunitaires, détoxifier votre foie, réguler la glycémie, stimuler la fonction cardiovasculaire, protéger vos neurones et cellules sensorielles, améliorer le fonctionnement de l'appareil digestif ... Mais aussi, pour palier les effets secondaires de certaines thérapeutiques chimiques (radiothérapie, chimiothérapie ...).

 

Les champignons sont aussi dotés de vertus anticancéreuses. En effet, ils limitent la multiplication et la prolifération des cellules cancéreuses en plus de réduire la croissance tumorale.

Associée à une chimiothérapie classique, la thérapie par les champignons médicinaux est bénéfique dans le traitement des cancers du colon, sein, prostate, poumon, ovarien, etc.

La mycothérapie prévient et protège de nombreuses maladies graves sans offrir pour autant une protection absolue. Il est donc essentiel d’avoir une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée.

 

Encore peu connue en France, la mycothérapie est une discipline en pleine expansion et donne régulièrement lieu à des congrès internationaux. Et pour cause : parmi les 15 000 espèces de champignons identifiées dans le monde, environ 650 ont une valeur thérapeutique connue. Certains sont intégrés depuis longtemps dans la médecine traditionnelle chinoise, les plus réputés étant d’ailleurs les champignons asiatiques, dont le reishi, le shitaké ou le maitaké.

 

Pionnier dans ce domaine, le Dr Bruno Donatini a exploré les vertus des champignons médicinaux dès la fin des années 1990.  Il forme aujourd’hui des centaines de thérapeutes par an. Il a rédigé un ouvrage de référence sur le sujet et élaboré de nouvelles techniques de culture. En sélectionnant des écorces (bouleau, saule, frêne…), il utilise par exemple des champs magnétiques pulsés pour en accélérer la maturation :

 

« Les écorces ayant beaucoup plus d’endobactéries, des micro-organismes naturellement présents dans le sol, on met en valeur une synergie particulière entre le mycélium et la terre, une signature à la fois organique et vibratoire, qu’on ne retrouve pas dans les champignons cultivés hors-sol. Par ailleurs, les champignons concentrent les substrats des écorces sur lesquels ils poussent, qu’il s’agisse de sélénium, de lignanes ou de polyphénols spécifiques selon les espèces ».

 

LA MYCOTHéRAPIE.

 

Rois des stimulants 

Deux des domaines d’action des champignons sont l’immunomodulation et la lutte antivirale d’une part , et la stimulation des cellules-souches et des tissus nerveux d’autre part. On trouve cette propriété surtout chez l’hydne hérisson (Hericium erinaceus) qui, en déclenchant la synthèse de croissance des nerfs (NGF), se révèle prometteur dans des pathologies aussi différentes que les neuropathies périphériques, la maladie d’Alzheimer ou la dégénérescence rétinienne. Beaucoup de champignons médicinaux sont aussi antioxydants, et leur grande polyvalence permet de les consommer sous forme de cures régulières de sept jours par mois, par exemple.

 

La mycothérapie, un soutien du système immunitaire

Pas moins de cinquante espèces de champignons ont un impact sur le système immunitaire, première barrière préventive contre la maladie, les infections et les virus grâce à leurs principes actifs (béta-glucans, lectines, terpènes, terperpénoides…). La rareté et le coût des remèdes allopathiques antiviraux (le marché des immunomodulants était de 145 milliards de dollars en 2012 avec une croissance de 8 % par an) expliquent l’énorme intérêt pour les champignons médicinaux et l‘impressionnante bibliographie internationale sur le sujet.

 

Des anticancers

Lorsqu’on connaît le lien entre le cancer et la présence durable de certains virus (hépatites, papillomavirus, virus d’Epstein-Barr…) ou bactéries (Helicobacter pylori) dans le corps, on comprend l’utilité des champignons médicinaux dans la prévention ou la lutte contre le cancer. Certains d’entre eux favorisent en outre l’autodestruction des cellules cancéreuses ou leur destruction par nos globules blancs ou leucocytes tueurs (NK). Parmi les champignons les plus puissants, on retiendra notamment le shiitake (Lentinula exodes) et le Coriolus versicolor. Il agit contre les virus de l’hépatite B, de l’herpès et favorise la destruction des tumeurs.

 

Quelle forme privilégier ?

Les principes actifs des champignons médicinaux sont peu assimilables lorsque ces derniers sont consommés entiers, du fait de la présence de chitine, un composant qui limite leur absorption. Pour profiter aux mieux de leurs vertus thérapeutiques, deux solutions s’offrent à vous : la consommation de poudre du mycélium du champignon, ou bien des extraits aqueux ou hydro-alcooliques vendus comme complément alimentaire.

 

Le Dr Donatini défend l’utilisation du mycélium, qu’il propose sous forme de poudre à utiliser comme un véritable aliment thérapeutique. Contrairement à celui de complément alimentaire, le statut réglementaire de l’aliment n’implique ni culture hors-sol, ni ambiance stérile, ce qui permet de conserver les précieuses endobactéries vivantes.

La consommation d’extraits titrés offre quant à elle une stabilité dans la teneur en principes actifs, ainsi que des produits stériles. Les laboratoires Biophytarom, par exemple, commercialisent depuis dix ans des extraits secs de Ganoderma lucidum et depuis peu dHericium erinaceus.

 

LA MYCOTHéRAPIE.

 

Quelques champignons utilisés dans le cadre de la Naturopathie & la plupart du temps en synergie :

 

Agaricus Blazei

Champignon originaire des régions montagneuses de la forêt atlantique du sud de São Paulo. Compte tenu de ses effets dans la santé, ce champignon a été mené au Japon dans la décade des années 60 et soumis à une investigation biomédique. Il a été l’un des derniers champignons utilisés par la Médecine Traditionnelle Chinoise, mais l’un des plus importants par sa grande teneur en glucanes qui lui confèrent des qualités thérapeutiques extraordinaires.

Aujourd’hui, par son activité antitumorale, il est le protagoniste indéniable dans les études cliniques de phytothérapie et médecine allopathique.

 

Coprinus comatus

Coprinus comatus est un champignon saprophyte comestible, commun dans le monde entier, qui pousse sur des groupes de prés ou pelouses, lieux où la matière organique riche en nitrogène est accumulée. Ce champignon est très connu puis il s’agit d’un champignon riche en vanadium (V) (CCRV). Cette particularité fait de lui un grand complément d’application en traitements de diabète type I et II, en agissant comme hypoglycémiant oral sans les effets secondaires propres des hypoglycémiants conventionnels.

 

Cordyceps sinensis

Champignon parasitaire originaire du Tibet où il croît à plus de 5.000 m d’altitude et parasite lépidoptères. Selon les traditions du Tibet on le considère un puissant tonique des reins, où selon la MTC, se trouve le siège de notre énergie vitale. La MTC considère ce champignon comme le tonic rénal par excellence, qui calme l’esprit et donne de la vigueur au corps. Il est considéré un remède naturel pour la fatigue. En outre, il est utilisé comme rajeunissant, pour récupérer l’énergie en cas de convalescence après une maladie.

 

Hericium erinaceus

Champignon coriace très apprécié en Chine et au Japon. Du point de vue de la nutrition, il est caractérisé par sa grande teneur en protéines et minéraux étant très rares dans le régime habituel comme le sélénium, le germanium ou le zinc. Il dispose d’un grand potentiel thérapeutique basé dans sa capacité régénératrice de la muqueuse intestinale ou de la myéline, ce qui en fait de lui un champignon très important par son élevé tropisme vers le système digestif et nerveux. (régénérateur de la myéline, de l'épithélium intestinal et stomacal, ainsi que des neurones et du pancréas, régénérateur entérique, stabilisateur du système nerveux ...).

 

Maitake

Maitake ou Grifola frondosa croît surtout en automne sur les souches de chênes, châtaigniers et hêtres. Il développe un carpophore poreux et ramifié dans des tons bruns à gris. C’est un champignon bien connu partout, mais surtout très populaire au Japon. Selon la tradition, son nom japonais de « champignon qui danse » vient du fait que sa valeur était si élevée qu’il faisait danser de joie à celui que le trouvait. (analgésique, anti-métastatique, antihygiénique, antitumoral, diurétique, cachexie, hypocholestérolémiant, hypotensive, régulateur métabolique ...).

 

Polyporus umbellatus

Polyporus umbellatus est un champignon comestible qui croît en Europe et en Asie en formant des groupes des grandes dimensions. En la Médicine Traditionnelle Chinoise il est utilisé pour mobiliser la rétention d’eau ou l’œdème (rétention de liquides) et comme diurétique même dans des cas de miction douloureuse et en général dans toutes les dysfonctions de la vessie, tant que ce soit dû à des infections bactériennes comme celles dus aux problèmes oncologiques et des reins. 

Grâce à sa fonction drainante, il améliore la stase lymphatique, s’est juste pour cela qu’il contribue à réduire l’hypertension. Il s’avère très utile dans les cas de retenu hydrique, gonflements au niveau articulaire et chimiothérapie et les détournements lymphonodales après la chirurgie.

Dans le cas des infections, il agit comme un antibiotique, tandis que l’effet antitumoral est en relation avec l’inhibition de la duplication de l’ADN dans les cellules tumorales. La caractéristique principale de Polyporus, contrairement aux autres diurétiques, c’est qu’il n’y a pas de pertes de potassium, ce qui permet de conserver l’homostase et une parfaite fonction neuromusculaire.

 

Coriolus versicolor

Champignon ligneux, non comestible, qui est présent dans presque le monde entier et pousse sur des restes de troncs de différentes espèces d’arbres et climats. Le Japon et la Chine ont extrait deux fractions polysaccharides à partir de Coriolus versicolor (PSP et PSK) lesquelles ont été approuvées en tant que médicament en patients de cancer.

En 1990, PSK représentait 25 % des médicaments dans le traitement du cancer au Japon. Aujourd’hui, il s’agit de l’un des traitements contre le cancer plus utilisés au Japon avec la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Coriolus versicolor est utilisé comme un complément en patients de cancer dû à sa capacité antiproliférative, antimétastasique, antiangiogénique et proapoptotique.

 

Reishi

Reishi ou Ganoderma lucidum est populairement connu comme le « champignon de l’éternelle jeunesse » ou « champignon de l’immortalité » et son utilisation a été documentée en Chine depuis plusieurs siècles avant JC. Mondialement, il est considéré le « roi des champignons ».

Cela devient de son nom japonais qui signifie « champignon fantôme » en faisant allusion à son extrême rareté.

Jusqu’à tout récemment, il se trouvait seulement un exemplaire de Reishi parmi des milliers de champignons qui poussaient dans les forets orientaux.

De l’autre côté, les Chinois l’ont appelé « ling zhi » qui signifie « plante spirituelle », mais populairement était aussi connu comme « plante de l’immortalité » ou « champignon des dix-mille ans » par ses vertus spéciales contre le vieillissement. À cette époque, l’unique personne qui pouvait manger ce type de champignons était le roi.

Aujourd’hui, Ganoderma lucidum est l’un des champignons les plus utilisés par la médecine. Néanmoins, il est considéré un champignon non comestible à cause de son gout amer et sa consistance ligneuse. Son chapeau est de couleur variable du rouge au noir et d’un aspect lucide caractéristique, ce qui donne le nom à l’espèce.

Reishi est un champignon adaptogène, capable d’exercer un effet stimulant général sur l’organisme et d’agir comme support anti-sénescence. Il a été reconnu par la MTC comme l’une des dix substances thérapeutiques naturelles les plus efficaces du monde.

 

Shiitake

Shiitake ou Lentinula edodes est un champignon chinois très cultivé au Japon et en Chine depuis 2000 avant Jésus-Christ. La signification du nom en japonais provient des mots japonais « Shii » (espèce de châtaignier) » et « Take » (champignon) puis il pousse sur bois de châtaignier de manière saprophyte. Il est très apprécié en Chine et Japon en tant qu’aliment et par ses propriétés thérapeutiques depuis longtemps.

Cependant, en Occident, bien qu’il soit très connu par ses propriétés thérapeutiques et son délicieux et exotique gout, il prend la deuxième place derrière le champignon parmi les champignons plus consommés du monde.

Dans la Médicine Traditionnelle Chinoise, il est considéré un remède pour les maladies respiratoires supérieures, mauvaise circulation, problèmes hépatiques, fatigue et faiblesse, en plus d’un aliment qui favorise le jing-Qi, l’énergie vitale et le système Xie Qi de résistance aux pathogènes externes. En outre, il est possible qu’il prévienne le vieillissement prématuré. (antibactérien, antimutagène, antitumoral, aphrodisiaque, hématopoïèse, vitamine B12 ...).

LA MYCOTHéRAPIE.

 

Vous avez bien compris pourquoi la médecine allopathique conventionnelle parle peu et n'utilise jamais les vertus des champignons ... Sous la coupe des laboratoires pharmaceutiques, nos petits champignons, EUX guérissent et sans effets secondaires !

Utilisés depuis la nuit des temps par d'autres pays bien plus évolués médicalement et spirituellement. Big Pharma n'a pas intérêt a rendre publique les vertus de la mycothérapie et préfère sous couvert de l'état, interdirent sur le territoire français ceux qui fonctionnent trop bien... 

 

 

> Avertissement <

Ces conseils ne vous dispensent pas de consulter en premier lieu un médecin pour établir un diagnostic.

Vous pouvez également vous faire accompagner par un thérapeute en médecine complémentaire. 

Le praticien de santé naturopathe respecte le code de la santé publique (L4161-1). En ce sens, il ne pose pas de diagnostic, ne prescrit aucun médicament et n’intervient en aucun cas dans un traitement médical en cours.

Ni médecin, ni guérisseur, le naturopathe est un éducateur de santé globale, un conseiller holistique. Il est aussi un accompagnant des processus d’auto guérison. La naturopathie se base sur cinq piliers issues d’antiques traditions,

notamment celle d’Hippocrate, des esséniens, des taoïstes et de l’Ayurvéda

 

 

LA MYCOTHéRAPIE.

Sources : connaissances personnelles / www.imispain.com / www.plantes-et-sante.fr

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents