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Thérapeute - Canal - Auteure. Thérapeute pour animaux & leurs humains. Communication connectée - Magnétisme - Naturopathie. Stages à partir de 6 ans. RDV sur mon site internet www.laura-sante-naturelle.com


ZÉRO-DÉCHETS.

Publié par Laura Andress sur 6 Février 2018, 10:47am

Catégories : #Droguerie

ZÉRO-DÉCHETS.

Vous en avez peut-être entendu parlé ? Vous êtes déjà vous même adepte du concept ? Nouvel article consacré à "mon mode de vie", cette fois-ci je vous parle de la culture zéro-waste ou zéro-déchets si vous préférez (^_^).  Pour le coup, rien à voir avec le véganisme, on peut-être végane et ne pas pratiquer le zéro-waste et inversement bien que la cohérence existe ... 

Je dirai qu'étant très sensible depuis toujours au sort de ceux qui m'entourent, (animaux humains et non humains, végétaux, minéraux ...), je cherchais surtout une cohérence dans mon comportement de consommatrice quotidienne. 

 

J'y vois surtout bien plus qu'une simple démarche écologique ou une prise de conscience logique, que l'on soit d'accord, il y a une différence entre scander "allez les verts !" et respecter les lois gaÏennes, (lois qui nous dépassent bien souvent dans notre société occidentale, car incapables de prendre conscience de l'inconscient). Ainsi, en mettant en pratique un comportement éthique et responsable au quotidien nous nous rapprochons le plus possible de ces lois qui contribuent à la préservation de la stabilité de notre biosphère.

Maintenant, le principe de Beaut'éthique, est d'être accessible à Tous sans aller forcément vers une démarche spirituelle même si cette démarche est involontairement présente (attention, je ne parle pas de religions). 

 

ZÉRO-DÉCHETS.

 

Ainsi donc la culture zéro-waste / zéro-déchets est un pas concret et matériellement possible vers le respect pour ce qui nous entoure, vous connaissez déjà le recyclage ménager avec le système des poubelles de différentes couleurs. Le zéro-waste va au-delà, en effet il s'agit d'apprendre à consommer différemment en se posant les bonnes questions sur sa consommation quotidienne souvent imposée (par les industriels) de manière inconsciente (par la publicité) et qui malgré ce que l'on pense ne nous fait pas du bien.

En effet, en présence par exemple de soldes, cette envie d'acheter d'où vous vient-elle ? Pourquoi avoir cette envie de consommer des produits dont vous n'avez peut-être même pas l'usage ? Et une fois vos achats effectués, vous sentez-vous mieux ? Si vous répondez oui ou non à cette dernière question, demandez-vous tout de même "pourquoi ?"

 

Apprendre à consommer différemment et à vous posez toutes ces questions, ne fait pas de vous un être humain "bizarre" bien au contraire, vous pensez car vous existez ! Penser, vous rend responsable et humain, (homo sapiens bonjour !) vous devenez alors acteur de votre futur et de celui que vous impliquez à ceux qui vous entoure.

 L'objectif n'est pas de produire toujours plus de déchets sous prétexte qu’ils sont recyclables, mais en produire moins et gérer autrement les déchets existants.

 

ZÉRO-DÉCHETS.

 

 

PRODUIRE SOBREMENT

Pour réduire nos déchets, il faut commencer par modifier nos modes de production, afin qu’ils deviennent sobres et efficients dans l’utilisation des ressources naturelles et de l’énergie, permettant de réduire l’utilisation des matières premières. Il s’agit de passer de modes de production linéaires et toxiques à des systèmes circulaires et résilients, grâce aux progrès de l’écoconception.

 

OPTIMISER ET ALLONGER L'USAGE

Lusage d’un bien est limité ou interrompu non pas parce que celui-ci est “hors d’usage” mais pour des raisons liées à nos modes de consommation. Dans une démarche Zero Waste, on cherche au contraire à maximiser l’usage en réutilisant, partageant, mutualisant l’accès à des biens. En ce qui concerne les emballages, les modes de distribution reposant sur le “jetable” sont donc écartés au profit de systèmes basés sur la réutilisation (consigne, vente en vrac..).

 

PRÉSERVER LA MATIÈRE

Le compostage et/ou le recyclage permettent de valoriser la matière le plus efficacement possible. Cela signifie que l’on doit séparer le plus en amont possible, c’est-à-dire au sein des foyers et des entreprises, chaque flux de déchet, et le traiter séparément. C’est cette gestion séparée qui permet de réduire le recours à l’incinération et au stockage et de préserver au mieux les ressources naturelles utilisées dans les processus de fabrication.

ZÉRO-DÉCHETS.

 

LE ZÉRO-WASTE EN COSMÉTIQUES

 

En cosmétique comme avec les produits ménagers (activité principale de Beaut'éthique), le zéro-waste y trouve parfaitement sa place.

En adoptant le DIY d'une part, puisque nous utilisons alors des matières premières que nous assemblons ensuite pour fabriquer un produit finit sans emballages et non toxique. Et que nous réutilisons nos contenants de préférence en verre plutôt qu'en plastique. 

Vous pouvez vous référer à mon précédent article "Recycler et Stériliser" disponible en cliquant ici, (clic !).

 

Ensuite, il reste toujours les "déchets" que nous utilisons quotidiennement pour notre hygiène, je pense notamment aux mouchoirs en papiers, Il s’en vend près de trois cent milliards par an aux Etats-Unis et en Europe, près de 20 milliards rien qu’en France ! il faut, pour fabriquer un mouchoir en papier qui mettra plus de trois mois avant de disparaître une fois jeté dans la nature, du papier, et donc du bois, de préférence non recyclé

Selon les organisations de protection environnementales, on trouve seulement 19 % de papier recyclé dans un Kleenex ! Le reste est issu de “fibres brutes” de bois. L’entreprise nord-américaine est même montrée du doigt puisqu’elle “se sert” dans la forêt boréale canadienne où grandissent en paix des arbres plusieurs fois centenaires.

Fabriqué à base de papier recyclé, le mouchoir serait moins doux et moins adapté sur le plan marketing. Résultat : il faut pour produire une tonne de papier de première qualité, 222 fois plus d’eau et 2,76 fois plus d’électricité que pour une tonne de papier recyclé ! Mais c’est bien connu, le client est roi…

 

Adoptez plutôt les mouchoirs en tissu ! Oui oui comme nos grands-parents, personnellement je me souviens de mon grand-père et de ses éternels mouchoirs en tissu (^_^), alors je vous entends déjà :

"Mais !!! c'est pas propre !"  avec, en accompagnement, collée sur votre visage, une bonne vieille expression bien dégoûtée ! (et oui ! je vous connais !).

Je ne suis pas entrain de vous dire qu'en cas de grosse rhino bien contagieuse vous devez utilisez vos mouchoirs en tissu (vous faites ce que vous voulez) mais si l'envie vous prend de vous mouchez de temps à autre un mouchoir en tissu est tout aussi efficace qu'un en papier, de plus vous ne pouvez pas vous auto-infecté, puisqu'il s'agit de vos microbes ...

Maintenant ne le prêtez pas à votre voisin (ça semble logique ^_^). Il existe des mouchoirs en tissu trop mignons, vous pouvez aussi, les fabriquer vous-même ! (ci-dessous en lien un DIY mouchoirs en tissus).

 

ZÉRO-DÉCHETS.

 

Je pense aussi aux disques de cotons démaquillants, au serviettes hygiéniques, aux tampons applicateurs, aux coton-tiges, au sopalin (ce truc sert vraiment à rien !), au papier toilette (sans forcément installer des toilettes sèches chez soi!). Au niveau ménager je pense aux lingettes bien toxiques pour nettoyer les sols, les vitres ect ... Pour bébé et jeune enfant, il existe aussi des alternatives aux couches, aux lingettes ...

Bref, il existe des alternatives, comme les disques démaquillants en tissu lavables en machine, idem pour les serviette hygiéniques lavables également en machine, il existe également la fameuse "cup" en cas de menstruations abondantes, on peut la porter de jour comme de nuit ! Pour les coton-tiges, la marque "Lamazuna" a créé "Oriculi" LE fameux cure-oreilles réutilisable. L'alternative au sopalin ? Un bon vieux torchon fera tout aussi bien l'affaire !

D'un point de vue écologique c'est top, (vous allez très vite constaté ne plus avoir besoin de cette poubelle immense qui trône en plein milieu de votre appartement). Mais votre porte-monnaie vous remerciera également, votre "budget courses" sera bien plus léger ! Et oui toutes ces choses ont un prix (bien trop élevé à mon goût d'ailleurs).

 

Ensuite pour les produits, préférez les solides au liquides, remplacez votre bouteille de shampoing par un shampoing solide, idem pour le gel douche, transformez-le en savon (vive la saponification à froid !). Faites la même chose avec le déodorant.

Adoptez le DIY encore et toujours, pour le dentifrice (nouvelle recette de dentifrice solide disponible bientôt sur ce blog !), ainsi que pour vos crèmes de soins et tout vos produits quotidiens ... 

Retrouvez toutes mes recettes de cosmétiques ici ! (clic !).

 

Adoptez notre amie la cup ! ^_^

Adoptez notre amie la cup ! ^_^

 

LE ZÉRO-WASTE EN CUISINE

 

Mon 1er conseil : LE VRAC C'EST LA VIE ! 

De plus en plus de magasins proposent d'acheter en vrac, c'est à dire sans emballages. Autant pour l'alimentation que pour les produits quotidiens (mais là c'est pas très important puisque dorénavant, votre lessive vous la faites vous-même, grâce à ma super recette disponible ici ! ^_^).

 

Pourquoi adopter le vrac ?

D'une part c'est très intéressant car ça permet de faire des économies, le prix d'achat en vrac est en général, moins élevé que le prix pour le même produit emballé (le prix d'un produit emballé comprend le packaging et la marque, les deux choses qui disparaissent en achetant en vrac).

Et surtout ça permet de réduire les déchets et ça c'est bon pour la planète !

 

Où acheter en vrac ?

Vous pouvez acheter en vrac dans trois types de lieux :

> dans les magasins bio, type Biocoop.

> dans des enseignes spécialisées, type "Day by day". À Lyon, vous pouvez aussi acheter en vrac chez "3 Petits Pois" et bientôt chez "Mamie Marie".

> et enfin dans les supermarchés connus de tous qui s'adaptent et proposent de plus en plus de produits disponibles en vrac, ce qui est une bonne chose il faut le dire.

 

Personnellement je me tourne systématiquement vers les magasins bio et les enseignes spécialisées tout simplement parceque je préfère donner mon argent à ces magasins plutôt qu'aux enseignes conventionnelles qui à côté du vrac n'hésitent pas à nous vendre des produits plus que douteux ... (j'aurai pu dire à la place "n'hésitent pas à nous vendre de la merde", mais je l'ai pas dis ^_^)

 

Amis lyonnais, je vous mets ci-dessous une carte qui permet de visualiser les lieux où vous pouvez acheter en vrac. Pour les autres, renseignez-vous il existe forcément des épiceries et/ou associations pas loin de chez vous qui proposent le même type de service.

 

ZÉRO-DÉCHETS.

 

Mon 2ème conseil : ADOPTEZ LES BOCAUX !

Pour stocker votre vrac il vous faudra des contenants ! Les bocaux en verre sont une solution idéale ! Comme pour la cosmétique, préférez le verre au plastique ! (lire mon article "recycler et stériliser" (clic !),). Contrairement au plastique, le verre conserve et assure le fait de n'avoir aucunes migrations de particules toxiques dans les aliments.

Pour les légumineuses, les infos utiles (type temps de trempage, de cuisson ect) vous pouvez les noter sur des étiquettes et les coller sur vos bocaux. Personnellement j'ai un tableau récapitulatif sur mon frigo que j'ai trouvé sur le net (je vous mets plusieurs exemples ci-dessous. ^_^).

 

ZÉRO-DÉCHETS.ZÉRO-DÉCHETS.

 

Si vous souhaitez adopter la démarche "zéro-waste" jusqu'au bout vous pouvez "investir" dans des petits sacs en tissus pour transporter vos aliments (les miens sont en coton bio et la lanière en chanvre bio également) à la place des petits sacs marrons distribués dans les magasins vracs. En effet, j'ai appris dernièrement que ces sacs ne sont pas recyclables car le papier est déjà très vieux et en fin de vie. J'ai trouvé ça dommage de continuer à en utiliser.

 

Vous pouvez également, vous rendre dans vos épiceries avec vos bocaux. Personnellement, pour des raisons pratiques de transport (oui j'ai fais le choix de vivre sans véhicule motorisé), j'ai préféré adopter les sacs en tissus. Par contre, pour transporter les liquides type huiles, les bouteilles en verre restent bien pratiques. J'ai trouvé mes sacs en tissu sur le site internet "Greenweez.com", après si vous êtes bonne couturière (ce qui n'est pas mon cas) vous pouvez les fabriquer vous-même.

 

Je n'achète pas TOUT en vrac ! Il y a des produits que j'achète déjà emballé pour des raisons personnelles, par exemple je préfère acheter des pâtes sans gluten et le sans gluten n'est pas disponible en "vrac". Également pour le quinoa qui est dorénavant cultivé en France par un petit producteur, et que l'on trouve dans le commerce sous le nom "Quinoa d'Anjou". Là c'est aussi un choix personnel, j'ai préféré "produire" un déchet plutôt que d'acheter du quinoa en vrac qui vient directement de Bolivie.

 

Jason Abbott fait partie des producteurs engagées dans la première filère française de quinoa, pseu-céréale vendue sous la marque Quinoa d'Anjou. Jason Abbott fait partie des producteurs engagées dans la première filère française de quinoa, pseu-céréale vendue sous la marque Quinoa d'Anjou.

Jason Abbott fait partie des producteurs engagées dans la première filère française de quinoa, pseu-céréale vendue sous la marque Quinoa d'Anjou.

 

Mon 3ème conseil : RÉADAPTEZ VOTRE CUISINE !

En effet, les bocaux vont vite prendre de la place et vos placards vont criés "au secours !". Personnellement vivant dans un petit appartement je n'avais pas la place ni l'envie d'installer une desserte au milieu de mon espace cuisine, j'ai donc adopté le système des étagères. Les bocaux sont facilement accessibles, et visuellement je vois où j'en suis dans mes stocks.

 

ZÉRO-DÉCHETS.

 

Mon 4ème et dernier conseil : COMPOSTEZ !

Aujourd’hui, composter ses déchets culinaires est une pratique très courante. Il faut dire que les avantages sont très nombreux, car en dehors de la réduction considérable de déchets que cela génère, on en retire surtout un engrais liquide totalement gratuit et un autre sous forme solide, à incorporer à sa terre de culture. 100% naturel mais non moins efficace que ceux que l’on trouve dans le commerce.

 

Cela a longtemps été réservé aux heureux propriétaires de jardin, qui en ont à priori une plus grande utilité, et aussi plus d’espace. Mais au fur et à mesure du développement des potagers urbains, de petits composteurs de balcon ont vu le jour.  

 

Ça fait un peu peur, on s’imagine tout de suite que de mauvaises odeurs vont apparaître à cause de lui mais que nenni mes amis, je vous garantis que ça ne sent rien du tout quand on est à côté ! Il peut sentir mauvais quand on l’ouvre si il est mal aéré, sinon même en l’ouvrant aucune odeur fétide ne viendra chatouiller vos délicates narines.

 

On peut acheter son composteur tout fait, ou bien le fabriquer soi-même. (DIY un jour, DIY toujours, ci-dessous découvrez en BD comment faire soi-même son composte).

 

Pour mieux voir, cliquez sur chaque image.
Pour mieux voir, cliquez sur chaque image.
Pour mieux voir, cliquez sur chaque image.
Pour mieux voir, cliquez sur chaque image.
Pour mieux voir, cliquez sur chaque image.

Pour mieux voir, cliquez sur chaque image.

 

Après, comme petites astuces utiles et quotidiennes pour lutter contre le gaspillage et rejoindre la démarche "zéro-waste" vous pouvez coller sur votre boîte aux lettres un autocollant "stop-pub".

 

Quand vous sortez au restaurant, adoptez la méthode "Doggy-bag" si vous ne finissez pas votre assiette, je rappelle que c'est désormais une obligation pour les restaurateurs et qu'ils ne peuvent pas vous la refuser !

Rejoignez un réseau local, où vous échangerez vos affaires contre d'autres plutôt que de les amener à la déchetterie. Et surtout, posez-vous la question du "Pourquoi ?" avant de consommer. Un bien matériel ne vous rendra pas plus heureux, il vous donnera l'impression folle d'exister (je possède donc j'existe) mais ça n'ira pas plus loin.

 

Voilà, j'espère vous avoir aidé avec cet article dans votre démarche "zéro-waste". Comme toujours vos commentaires et expériences sont les bienvenues. Vous pouvez les partager ci-dessous dans la partie commentaires. À bien vite !

 

Disponibles aussi en format "Kindle", les arbres vous disent "Merci".

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C
Salut, <br /> <br /> Je me pose une question existentielle au sujet des cosmétiques DIY. On dit qu'on ne fait pas de déchets mais qu'en est-il des déchets des emballages des ingrédients, est-ce que ça ne fait pas au final plus de déchet qu'un unique emballage ? <br /> <br /> Merci pour tes conseils sinon ^^
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L
bonjour, remarque très intéressante ^_^<br /> d'où l'intérêt de faire attention à la provenance et d'acheter en vrac le plus possible.<br /> la cosmétique maison est avant tout réalisée par rapport aux composants et composés.<br /> bonne journée :-)
A
Oh je ne savais pas que les sacs en papier / carton que l'on trouve dans les magasins bio ne pouvaient pas être recyclés ! J'ai quand même des petits sacs en tissu mais je les oublie parfois, ça m'énerve d'ailleurs ! Je suis passée au vrac aussi pour un maximum de choses, mais pas de composte pour le moment. <br /> <br /> Sinon, il faut que je teste les oriculi et que je me mette au mouchoir en tissu ! Je suis déjà passée à la cup, au shampoing, déodorant et dentifrice solide. <br /> <br /> Ton blog m'apporte beaucoup de conseils, merci :)
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